Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 20:51



La lecture de Chap’Info, et avant lui de Chaponost Information, est toujours instructive et parfois génératrice d’étonnantes découvertes.

 


Ainsi, le numéro de décembre de la gazette chaponoise a-t-il attiré l’attention de mon maître en particulier au chapitre « expression libre » de tous temps généreusement concédé par les équipes dirigeantes aux groupes politiques locaux, y compris d’opposition.

 


Après une entrée en matière réservée à une stérile action en revendication de paternité quant à la première acquisition foncière, prélude à l’indispensable et incontesté projet de contournement sud, suivie d’une polémique relative au prétendu laxisme de nos élus en matière d’urbanisme, partiellement infondée puisque nous savons par ailleurs que les premiers appels d’offre sont lancés sur le site de la Chavanerie, le groupe Chaponost en Action consacre la plus grande partie de sa contribution mensuelle à la question de l’avenir de la maison Berthelot déja largement débattue.

 


Et là, quelle n’est pas notre surprise de constater que les bretteurs Gouttebargiens se coulent sans vergogne dans les plus beaux habits Menardiens et épousent la cause de leurs adversaires, allant même jusqu’à apposer rétroactivement leur sceau au bas d’un document de campagne de l’association Ensemble et Autrement de décembre 2007 ? Il fallait l’oser ! On pousse même la mauvaise foi jusqu’à qualifier de « pharaonique » la construction d’un immeuble de logements, omettant de préciser que cet édifice ne coûterait rien à la commune dans l’un des scenarii proposés, sa réalisation étant confiée à un opérateur, contrairement à une réhabilitation qui pèserait très lourdement et pour de longues années sur le budget municipal, sans parler des dépassements de programme prévisibles pour un bâtiment accueillant du public.

 


Le monde semblant de plus en plus tourner à l’envers, peut être est-ce l’occasion de conseiller à notre maire, de gauche, de suivre l’exemple de notre président, de droite, et de pratiquer une ouverture, à droite, à l’occasion d’un prochain remaniement municipal en virant quelques adjoints, de gauche, pour en recruter d’autres, de droite. Ceux-ci se feront alors une joie de défendre le programme, de gauche, que notre édile semble avoir oublié….. A droite ?

 

 

 

 




Partager cet article
Repost0
10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 18:30


 


Mon maître n’a jamais caché son agacement devant la prétention culturelle de certains membres de notre communauté qui, en bons disciples de Platon, s’arque boutent en dépit du bon sens sur des réminiscences d’une vie antérieure propres à assurer l’immortalité de leur âme.

 

 

Le premier janvier de cette année, il composait ainsi, sous le titre « le musée du septennat », un des fourbes billets qu’il aime à publier dans ces feuilles. Il y vilipendait le projet pharaonique, dénué de tout fondement aussi bien culturello-architectural qu’économique, qui consistait à réhabiliter la maison Berthelot et à la transformer en une maison de pays tout entière vouée à la gloire et à la mémoire d’Henri Fillon et de sa clique.

 

 

Quelques mois plus tard, la municipalité changeait de bord et, oubliant le soutien qu’une pensée de gauche apportait alors naturellement à tout projet culturel, l’ex-opposition devenue majoritaire se retrouve aujourd’hui avec un bébé sur les bras dont elle ne sait que faire.

 

 

Ainsi, jeudi dernier, Pierre Ménard réunissait-il ses ouailles à la salle socio-culturelle pour y célébrer une des grand-messes démocratiques et participatives dont les socialistes sont si friands. Il était question d’y exposer, résultats des réflexions d’un groupe de travail à l’appui, les divers scenarii envisageables.

 

 

Nous laisserons à chacun le soin de consulter en ligne le diaporama qui nous fut présenté. Trois scenarii, comportant pour certains jusqu’à trois versions sont chiffrés depuis un coût pour notre commune de 1.670.000 €, très largement sous-évalué nous semble-t-il pour un immeuble accueillant du public, jusqu’à un gain de 525.000 € dans le scenario 3, version 3, qui consiste à vendre le bâtiment à un promoteur pour édifier à son emplacement un immeuble comportant 15 logements et plusieurs commerces.

 

 

D’aucuns, atteints personnellement par la possible remise en cause d’un projet historique dans lequel ils étaient fort impliqués, allèrent sans craindre le ridicule jusqu’à prétendre que le million et demi d’€uros était très surestimé et qu’il était possible, par exemple, de supprimer l’ascenseur initialement prévu et de lui substituer une rampe d’accès à l’étage pour les handicapés ! Belle plus-value architecturale et culturelle !

 

 

Au risque d’encourir les foudres de la talibanisation, nous nous prononcerons sans hésitation pour la dernière solution qui aurait pour mérite, si elle était retenue, de satisfaire aux besoins de notre village exprimés dans le PLU en matière de densification de l’habitat en centre village, de revitaliser le commerce de proximité et enfin de procurer aux finances de notre collectivité des rentrées qui atténueront, au moins partiellement, les débours extraordinaires qu’elle a supportés lors de la préemption de la propriété Berthelot et de la réalisation de l’opération des Violières, notamment en termes d’honoraires indument versées.

 

 

La question de la nature, sociale ou non, des logements qui devront, le cas échéant, composer le projet relève d’un autre débat auquel nous ne manquerons pas d’apporter notre contribution dans de futurs billets.



 

Partager cet article
Repost0
1 janvier 2008 2 01 /01 /janvier /2008 15:56



L’avenue Paul Doumer n’est ni la rue Beaubourg, ni la rue de Lille, ni le jardin des tuileries (ou bien la place de la Bastille, ou bien le quai François Mauriac), ni enfin le quai Branly. De même qu’Henri Fillon n’est ni Georges Pompidou, ni Valéry Giscard d’Estaing, ni François Mitterrand, ni enfin Jacques Chirac. Au final, les contribuables chaponois ne constituent pas une masse fiscale comparable à celle de la France, taillable et corvéable à merci pour la réalisation des grands projets de ses princes.

 

La maison Berthelot, dont on nous rebat les oreilles à longueur de bulletins municipaux, tracts et supports de communication électorale d’un bord comme de l’autre, ne saurait être notre musée d’art moderne, musée d’Orsay, Grand Louvre (ou Opéra, ou Grande bibliothèque), ni enfin notre musée des arts premiers dans le seul but d’assurer pour la postérité la notoriété de notre maire actuel, peut être sous le nom d’ « Espace Henri Fillon » ?

 

Ce bâtiment, situé au cœur de la rue commerçante de notre village, ne présente, comme chacun peut le constater, aucune qualité architecturale majeure de nature à justifier le traitement que l’on veut lui réserver. Il ne revêt aucuDSC-0010.JPGn charme et, pour tout dire, est plutôt triste et laid. Sa seule caractéristique est de représenter la technique traditionnelle de construction en pisé des bâtiments agricoles des monts du Lyonnais, au même titre que plusieurs milliers d’autres fermes alentours ; Quelle originalité ! L’on voit mal dès lors la raison qui pousse nos édiles présents et futurs à vouloir y créer une maison de pays dont l’implantation centrale ira à l’encontre des objectifs de densification de l’habitat en centre ville contenus dans le P.L.U. comme du dynamisme de la principale rue commerçante de notre village.

 

La préemption de la propriété Berthelot et les diverses opérations foncières périphériques à cette opération ont déjà coûté fort cher à la commune (Peut être serons-nous amenés un jour à évoquer dans un autre billet l’opération « Géode »), on imagine aisément combien coûterait la réhabilitation de cette bâtisse ancienne, et combien plus encore si sa vocation devait être d’accueillir du public, avec toutes les contraintes budgétaires liées aux normes de sécurité.

 

L’emplacement que laisserait libre la rénovation de ce bâtiment pourrait utilement être consacré à l’édification d’un immeuble de logements locatifs ou réservés à l’accession aidée dont le rez de chaussée pourrait être réservé à l’installation de commerces de proximité. Un tel programme serait certainement de nature à contribuer au développement tant économique que démographique de notre commune mieux que ne le ferait un musée où, d’ailleurs, on ne sait toujours pas ce que l’on exposerait.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : le blog de Scapin
  • : Chronique villageoise de Chaponost
  • Contact

A vos claviers

Recherche

net e-tiquette


En raison des

responsabilités encourues
par le webmaster,
tout commentaire comportant
un lien hypertexte vers un
site extérieur à ce blog
sera retiré de la publication