Mon maître, grand praticien de la blogosphère, entretient des relations suivies avec un confrère blogueur d’Ile de France qui poste régulièrement sur la toile de savoureux billets consacrés à la vie de sa commune du Vésinet (Le blog de Phénix : http://www.notrevesinet.com/).
L’une de ses dernières contributions de politique plus générale en ces temps de campagne législative a provoqué chez mon maître un enthousiasme tel que notre rédaction a décidé, avec l’accord de son auteur, de la relayer dans nos colonnes sous forme de tribune libre :
La « moralisation » promise n'était qu'enfumage pour capitaliser sur l'exaspération née du Penelopegate. Tout est d'ores et déjà dit par le patron. Il y aura deux poids deux mesures. Le « Guépard » alias Macron a prévenu : « Il faut que tout change pour que rien ne change ».
Comme dab les amis du pouvoir bénéficieront d'une double faveur. Les avantages occultes attachés à son exercice, et la protection du prince pour leurs turpitudes. Il y aura toujours un « jésuite », un obligé de service, pour servir la soupe et dénoncer le mauvais procès intenté par des adversaires envieux et revanchards.
Difficile de faire pire crochepied à des candidats députés. Avec un tel reniement porter la parole de Macron va requérir un talent de boni-menteur qui n'avait pas été pré requis pour être investi.
Le président – chevalier blanc - n'a pas perdu de temps pour tomber le masque. Les français devraient être contents : ils ont retrouvé leur président "normal", celui des copains et des coquins.
Pour avoir nourri l’illusion des français Macron commet une imposture morale qui fait passer les tambouilles juteuses de son copain profiteur pour d'innocentes peccadilles.
Une consécration de maréchal pour Ferrand !